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En ce lendemenain électoral fait de lourds nuages gris menaçants, je choisi à nouveau de retourner vers « ce village heureux de nos parents » comme aimé à l’écrire en son temps monsieur Aymé Teissier. Ce village avait donc un hippodrome et je ne me lasserai jamais, encore et toujours, de contempler cette photographie prise en 1912 :
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Oui, un hippodrome à Cabannes ! Je vous invite à relire les petites chroniques déjà écrites sur ce sujet en « cliquant » sur les liens suivant :
Cette brève chronique est écrite pour vous faire partager les rares traces écrites de cette activité hippique dans notre commune retrouvées grâce à quelques recherches sur la toile.
La première trace a été dénichée dans « La revue du cheval de selle » qui était le « bulletin officiel de la société d’encouragement à l’élevage du cheval de guerre français », de 1922.
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Un entre filet évoquait une course à Cabannes,le 23 juillet 1922, sur 1000 mètres, Bel amour, Amphore, Roxane et Coquet IV étaient au départ.
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La deuxième trace est contenue dans « l’annuaire général hippique » des sports hippiques de 1932 dont le titre était « Les sports hippiques- 1932 ».
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Cet article, avant d’évoquer l’hippodrome de Cabourg, évoquait une course à Cabannes le 31 juillet 1932, sur une distance de 800 mètres qui était du pré.
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Le prix de l’entrée était de 15 francs pour le pesage, 5 francs pour la pelouse et 10 francs pour l’automobile.
Mais cet article apportait d’autres informations :
Tout d’abord, le Président de la société était monsieur Eucher Ferrier, les vice-présidents étaient monsieurr Dauphin et monsieur Garrigue, le secrétaire monsieur Rey et enfin le trésorier monsieur Grand.
Les commissaires étaient messieurs Dumas, Feuillet, Dupuy et Vidau.
Ensuite, il était précisé que Cabannes disposait, d’une gare, de PTT, de 2 hôtels, de2 selliers, de 3 maréchaux, de 2 fournisseurs de fourrage….
La troisième trace est un document officiel du conseil général des Bouches du Rhône de 1931. L’objet des délibérations étaient : « Subventions aux sociétés hippiques du département ».
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C’était monsieur Briand, conseiller général du canton d’Orgon, qui présenta la délibération autorisant l’attribution d’une subvention totale de 85000 francs. Sur cette somme la société de Cabannes bénéficia d’une subvention de 6000 francs.
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Voilà donc, en ce lendemain de premier tour électoral, pour ce complément aux petites chroniques déjà écrites au sujet de l’hippodrome de Cabannes et qui démontrent l’importance des activités hippiques sur la commune en cette période.
Rappelons aussi, que sur l’hippodrome de Cavaillon un grand prix de Cabannes se court toujours. Il s’est couru très récemment à Cavaillon sur 2900 mètres, avec corde à droite et est réservé aux poulains entiers, hongres et pouliches de 3 ans, nés et élevés en France.
Ainsi, 1912, 1922, 1931, 1932, ces quelques traces sont précieuses. Mais en ces temps là Cabannes offraient aussi d’autres activités comme le montre ce petit article paru dans le journal « Midi Taurin » du 4 juin 1933….Changeons donc de sujet.
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Dans le chapitre « Cornigramme », avant que soient annoncées des corridas ou des novilladas dans les célèbres arènes de Céret, Vic Vezensac, Nimes, Arles ou encore Dax, le journal informe que « Palomino et Martin Bilbao estoqueront 4 novillos de Ferraud. »
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Voilà donc cette petite chronique historique terminée. Vous pouvez vous aussi contribuer à ce « passe temps » de recherches sur l’histoire de notre commune.
En espérant que les lourds nuages gris se dissipent, merci aux fidèles lecteurs...
Cabannes, le 11 avril 2022
J. ROUSSET
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