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Madame, monsieur, chers lecteurs du blog citoyen…

L’automne arrive et l’été joue les prolongations...Les taxes foncières arrivent aussi, et il n’y a pas besoin d’une curiosité citoyenne exacerbée pour constater une forte augmentation (7,1%) décidé par l’état...du jamais vu depuis 40 ans ! Heureusement que nos élus locaux malgré quelques tentations n’en ont pas rajouté une couche… (pour l’instant)

Bref, l’objet de cette publication est d’attirer votre attention sur un post facebook qui rend compte des questions débattues lors du dernier conseil municipal...Le citoyen n’a en fait que très peu d’information sur ce qui se passe réellement en conseil, sur les débats, les enjeux, les conséquences de délibérations prises en nos noms.

C’est ainsi que je tiens à remercier M. Cheilan pour le travail d’information des administrés qu’il s’applique régulièrement à faire. Que l’on partage ou non ses positionnements ou celui des uns ou des autres, cette transparence là est précieuse et invite à la réflexion sur la gestion des affaires publiques...Je vous invite donc à lire son compte rendu et publierai volontiers celui de la majorité municipale si elle le souhaite.

Ceci dit, l’ancien élu que je suis désormais, ne peux résister à faire quelques commentaires sur plusieurs sujets en préambule à cette publication, sans aucun parti pris et en toute indépendance...je le précise.

Lors de l’élection municipale, la publication d’une charte éthique du candidat était publiée laissant entrevoir quelques belles promesses que je partageais en particulier au travers d’un engagement citons « Agir en toute transparence en favorisant l’information la plus complète sur la prise de décision ».

Je dois dire avec franchise, à la lecture de ce compte rendu (et des plus anciens), qu’on est très loin du compte, que cela soit sur le fait d’abandonner à une société privée le soins de réaliser un deuxième pôle de santé à Cabannes,dans ces conditions,sans garantie, et dans la précipitation que cela soit sur la gestion très coûteuse pour la commune du dossier de notre maison de retraite fermée et aujourd’hui des terrains adjacents qui avaient été préemptés sous l’ancienne mandature.

On m’a toujours dit que « vite et bien ne vont pas ensemble » ...Je crains que cela soit encore le cas mais ce qui est certain c’est que l’engagement de favoriser « l’information la plus complète » est une fois de plus sacrifié au profit d’une précipitation dont on aura à payer le prix et le payons déjà comme le démontre les choix municipaux désastreux pour la commune concernant l’école publique ou la gestion du dossier de la maison de retraite.

Alors agir en toute transparence en favorisant l’information la plus complète sur la prise de décision ? ce n’est sans doute pas ce que des habitants du lotissement de Vatican retiendront comme qualité de cette gestion là.

Pour terminer cette introduction, je ne peux que regretter que notre commune n’ai pas obtenu la brigade de gendarmerie comme l’avait laissé grandement espérer un courrier du ministère publié sur facebook par la majorité municipale, mais ne cache pas malgré tout ma satisfaction de voir son implantation très près de notre commune à Saint Andiol.

Enfin, je constate qu’en cette rentrée il a été mis fin à la discrimination illégale concernant la cantine scolaire de l’école publique et désormais tous les élèves, quelque soit le statut de leurs parents au regard de leur emploi, peuvent avoir accès à ce service municipal. Est ce normal que dans notre village il faille saisir la sous préfecture, les services de l’Elysée ou le défenseur des droits pour que la loi soit tout simplement respectée par le maire  qui était resté sourd et obtu face à l’action des parents d’élèves?

Voilà, ainsi va la commune, je vous laisse lire le compte rendu écrit par M. Chelan François, vous y trouverez aussi des infos sur l’opaque sort réservé à l’évacuation des déchets, sur la guinguette Cabanalac, sur le jumelage... et rappelle modestement que vite et bien ne vont pas ensemble et qu’il est encore temps « d’agir en toute transparence »...Qu’en pensez vous ? Est ce encore possible?

Bien cordialement

Jacques ROUSSET

Citoyen de Cabannes

 

 

COMPTE RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL DE CABANNES
DU 27 SEPTEMBRE 2023
ORDRE DU JOUR
I - Appel
II- Désignation d’un secrétaire de séance
III- Approbation du PV de la séance du 19 juillet 2023
IV- Décisions prises par le M. le Maire
V- Projets de délibérations à l’ordre du jour :
- Délibération 48-2023 : FINANCES PUBLIQUES : Majoration de la cotisation de taxe d’habitation due au titre des logements meublés non affectés à l’habitation principale
- Délibération 49-2023 : URBANISME – FONCIER : Vente d’une parcelle sur l’îlot Vilhet pour la réalisation d’un Pôle de Santé Pluridisciplinaire
- Délibération 50-2023 : TRAVAUX : Convention de financement de travaux d’électrification rurale (Facé 2023) – Sécurisation fils nus, avec le SMED 13
- Délibération 51-2023 : ENFANCE – JEUNESSE : Convention avec l’O.G.E.C. pour la fourniture des repas de cantine
- Délibération 52-2023 : ENFANCE – JEUNESSE : Modifications du règlement intérieur des activités périscolaires
- Délibération 53-2023 : ACTION SOCIALE : Subvention d’équilibre à l’EPF PACA pour le projet de Résidence Séniors, route de St-Andiol
VI - Questions orales
VII – Informations de M. le Maire au conseil municipal
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Chers administrés,
Après un été qui joue les prolongations, et qui, nous le souhaitons, vous aura permis de vous divertir et de vous reposer pour ceux qui l’auront pu, le mercredi 27 septembre s’est tenu le conseil municipal de rentrée.
A l’ordre du jour, que vous trouverez ci-joint, plusieurs sujets importants nécessitent votre information immédiate.
La séance démarrait par l’approbation du procès-verbal de séance du 19 juillet 2023 et par les décisions prises par le maire.
La première délibération concernait les finances publiques. Comme dans toutes les communes, il fallait nous positionner sur une majoration de la taxe d’habitation due au titre des logements meublés non affectés à l’habitation principale : Soit les résidences secondaires, qui représentent sur Cabannes, une quarantaine de propriétaires disséminés sur la commune et difficilement identifiables.
Cette majoration pouvait aller de 5 à 60 %. L’idée était notamment une incitation à remettre sur le marché locatif ces logements, dans un contexte tendu sur notre territoire intercommunal, et à éviter de la location touristique occulte.
Pour exemple, Graveson a majoré sa taxe de 30%, Mollégès de 5 %, Eyragues de 60 % ou Saint Andiol de 10%.
Il nous était proposé de la fixer également à 10%.
Après discussion, notamment autour de la nécessité d’attirer sur le village une catégorie de résidents plus aisés participant à sa vie économique, c’est bien ce taux qui fut retenu et voté.
Nous en arrivions à la vente d’une parcelle de 1200 m² sur le parking actuel de l’îlot VILHET, pour la réalisation d’un pôle de santé pluridisciplinaire.
Après une présentation de l’élu en charge du dossier concernant la pertinence de cette création sur le village, que nous rejoignîmes complètement, notamment sur l’impératif aspect complémentaire à l’offre déjà existante sur notre territoire ( malgré des démarches auprès de professionnels déjà hébergés que nous avons dénoncées ), nous en arrivions à l’estimation de la parcelle susceptible d’être vendue à un promoteur privé.
Après avoir proposé sur la note de synthèse, une promesse de vente à 100 euros le m², le maire très certainement sensible à l’émoi occasionné et aux interventions des élus de sa majorité, nous dit qu’il décidait de remonter le montant de cette cession à 150 euros le m² …
Or, il faut que vous sachiez que dans les éléments complémentaires joints à la note de synthèse, une étude de prix du marché local réalisée en décembre 2022 faisait état de terrains à la vente sur la commune constructibles ou viabilisés allant de 410 euros à 310 euros le m². Le même document relevait un prix moyen de 320 euros le m². Actuellement soit 9 mois plus tard, contrairement aux arguments de la majorité, deux terrains viabilisés sont à la vente sur Cabannes pour un prix allant de 314 à 390 euros le m². Donc la valeur de la côte immobilière concernant les terrains à bâtir ne s’est pas du tout effondrée sur notre commune. Elle s’est tout simplement maintenue à l’image des communes limitrophes à la nôtre.
Alors pourquoi brader à moitié prix ce terrain de 1200 m² en plein centre ville à proximité immédiate des commerces, de la place du village et des réseaux ( EDF, eau et assainissement ) ?
Il nous fut répondu que c’était un projet d’intérêt collectif et que certaines communes mettaient à disposition des fonciers à l’euro symbolique dans le cadre de ce type de projet. Vrai, dans le cas d’un désert médical, mais notre cas n’est pas du tout le même. Nous avons déjà un centre médical, abritant des médecins, infirmiers et kinésithérapeutes. Celui-ci réalisé il y a des années n’a bénéficié à l’époque d’aucune aide de la commune. Sous-estimer la valeur des terrains mis à disposition pour la construction d’un nouveau centre médical privé, revient à subventionner indirectement le promoteur, rappelons-le, privé ( malgré la présence dans son capital de la banque des territoires ) et donc participer à la mise en place d’une concurrence déloyale. Inacceptable !
Mais revenons un peu en arrière. Comme vous le savez certainement, lorsqu’une collectivité aliène une partie de son patrimoine, elle a l’obligation, à partir d’une certaine valeur, de solliciter l’avis du service des domaines. Ce dernier a été interrogé en janvier 2023, demande complétée en avril 2023. N’ayant pas répondu dans le délai d’un mois, il était légalement possible d’engager des négociations amiables avec un acquéreur potentiel et ce sans publicité ou mise en concurrence obligatoire. C’est effectivement la loi. Sauf, que celle-ci impose également à toute commune de se rapprocher, dans ce cas, de la valeur effective du bien. Et c’est pour cela que l’étude du marché réalisée a été jointe à la note de synthèse.
Suite à notre questionnement et à notre opposition vis-à-vis de cette dépréciation, il nous fut répondu que vendre le foncier plus cher renchérirait la valeur finale des cabinets médicaux ( à la vente ou à la location) et risquait de rebuter certains professionnels aujourd’hui intéressés. Peut-être, mais ne devons-nous pas être garant de la bonne utilisation des deniers des cabannaises et des cabannais ? Ne devons-nous pas veiller à ne pas déséquilibrer une offre globale sur le village, surtout vis-à-vis de celle déjà existante ?
De plus, hormis ce sujet central, il existe une autre problématique non moins importante en matière d’urbanisme.
Comme vous le savez certainement, le terrain pressenti (parking actuel de l’ilôt Vilhet ) est grevé d’une OAP dans le cadre de notre PLU. Cela signifie que lors de l’établissement de ce document, la commune a souhaité rendre constructible ce tènement à condition qu’il y soit réalisé un projet correspondant à ses désidératas. A cet effet, elle a décrit précisément une orientation d’urbanisme. Cette orientation doit être respectée dans son ensemble. Qu’est-il donc prévu au PLU : - la création d’un ensemble immobilier en fond de parcelle à l’est avec un retour côté centre intergénérationnel comprenant une trentaine de logements dont 30% de logements sociaux à l’étage et de commerces à rez de chaussée, mais aussi la réalisation d’une placette assurant la liaison avec la place du village.
Alors que nous présentons aujourd’hui ? la promesse de vente d’une parcelle de 1200 m², non localisée, non bornée, non divisée du restant foncier !.... La création d’une maison médicale peut tout à fait être assimilée à la création de commerces et donc répondre à une partie de la demande, mais la création de « quelques » logements à l’étage est tellement floue, qu’il est impossible de se positionner pour savoir si cette proposition est correcte et compatible au PLU.
Etant ouvert d’esprit, nous comprenions qu’il ne s’agissait que de la réalisation d’une partie des obligations de l’OAP. Mais alors il était important d’avoir les garanties nécessaires pour qu’un projet complémentaire préalablement défini puisse compléter cette offre.
Sinon, bien évidemment, il s’agirait d’un détournement de procédure qui ne manquerait pas d’être retoqué par les services de la DDTM.
Il nous fut répondu que « cela devrait passer » !... L’adjoint en charge des finances prit même la parole pour rappeler que la valeur de l’acquisition de l’ilot VILHET à 1 200 000 euros, compte tenu à ses yeux, de la dépréciation du bâti ( !? ) depuis deux ans, ramenait sa valeur globale à 150 €/m² !... Mais quel rapport au regard d’un terrain à bâtir nu ? Il me reprocha aussi de faire de la politique politicienne, de ne pas écouter les arguments donnés et de le gonfler !
Désolé de rester dans notre rôle et de veiller à la bonne utilisation des deniers des cabannaises et des cabannais.
Pourquoi ne pas attendre l’estimation des domaines afin d’avoir un point de comparaison qui s’imposera à tous ?.... Comment valider une délibération qui n’a même pas été travaillée en commission ? un semi-projet bâclé, préparé dans l’urgence, dans le faire pour faire, sans bouclage de la partie concernant les obligations en matière d’urbanisme ?
Puisque rien de précis n’est aujourd’hui acté, que se passera-t-il si celui-ci une fois présenté ne nous convient pas ? ou ne s’avère pas réalisable ? Une fois engagé par une promesse de vente comment revenir en arrière sans payer de dédit (comme pour les études de la place par exemple ) ? Et que dire des clauses suspensives qui ne concernent que l’acheteur (qui s’est bordé bien haut ) alors qu’aucune clause ne concerne le vendeur !
Une adjointe nous répondit qu’il n’avait jamais été écrit que nous nous engagions vis-à-vis d’OFFICE SANTE ! Nous lui demandions si elle avait bien lu la teneur de la délibération … Après relecture, elle réclama que l’on remplace le mot promesse par le mot intention …
En résumé, à toutes ces questions, il nous fut répondu que si cette délibération n’était pas votée, le centre médical serait construit à Saint Andiol ! Mais quel rapport ?... Des centres médicaux, il s’en ouvre dans tous les villages. Verquières a le sien, Noves également, et que dire de Châteaurenard ou Eyragues ? Le potentiel de la demande en matière de santé étant suffisamment important sur Cabannes, cet épouvantail ne nous convaincra pas de la nécessité de faire n’importe quoi , n’importe comment !
Bien évidemment, Claude UHL et moi-même, n’avons pas voté favorablement cette délibération.
La délibération suivante concernait l’électrification rurale par l’intermédiaire du SMED 13 pour la sécurisation de fils nus dans le cadre du FACE 2023. Celle-ci ne générait aucun commentaire et était votée à l’unanimité.
La suivante concernait la convention avec l’OGEC pour la fourniture des repas de cantine.
Juste une remarque importante, nous avons appris lors de la dernière commission « enfance jeunesse » que dorénavant l’ensemble des enfants de l’école publique pourrait être accueillis à la cantine scolaire. Bien sur que nous ne pouvons que nous en réjouir … Dommage qu’il ait fallu : une mobilisation sans précédent des parents, une pétition, des courriers à la Préfecture, au Président de la République et au défenseur des droits pour arriver à faire respecter la loi à CABANNES !!!
Nouvelle délibération avec la modification du règlement intérieur des activités périscolaires et des pénalités instaurées pour règlementer des dérives inquiétantes de la part de certains parents. Nous avons soutenu cette démarche allant dans le sens du respect et de la sécurité de chacun : collectivité, enseignants et parents d’élèves.
Nous en arrivions à un nouveau sujet d’affrontement avec le vote d’une subvention d’équilibre de 120 000 euros à l’EPF PACA pour un projet de résidence seniors, route de Saint Andiol.
Petit retour en arrière. Vous vous rappelez certainement que les terrains préemptés pour notre compte en deux temps par l’EPF était l’objet d’une promesse de vente pour l’une et d’une rétrocession à l’euro symbolique pour l’autre dans le cadre d’injection de fond SRU, nous permettant d’abonder par du foncier, le projet d’extension réhabilitation de la maison de retraite.
Bien évidemment et dès leur élection, le permis en cours d’instruction fut stoppé et le seul projet qu’il ne fallait pas toucher fut arrêté... Forcément, le même débat revint sur la table, le maire répétant qu’il n’y avait pas d’écrit corroborant nos dires, nous, répétant que ces écrits existaient dans les archives de la mairie, puisqu’une réunion s’était tenue en présence de messieurs CHASSON et MOREL, madame SALLEY et moi-même avec l’EPF et que d’ailleurs nous avions proposé en début de mandat à participer à une réunion à organiser avec l’EPF sans n’y être jamais invité ! De plus, nous rappelions que nous avions proposé une passation écrite et orale des dossiers, dans le cadre d’une transmission républicaine, ce qui ne fut jamais réalisé. Malgré l’intérêt apparent du premier adjoint de l’époque en charge de l’urbanisme. Il est vrai qu’il fallait faire autrement … ceci expliquant certainement cela …
Néanmoins, le document écrit fut donné à madame SALLEY et était donc consultable en mairie …
Mais bien sûr, celui-ci, comme celui du projet de réhabilitation – extension de la maison de retraite, n’intéressa pas grand monde comme en témoigne l’ignorance de ce projet par l’élue en charge du dossier.
Toujours est-il (pour en revenir à notre délibération), que pour la commune les deux ténements fonciers qui l’un aurait été racheté par un promoteur afin d’y construire 27 logements, objet d’une résidence intergénérationnelle et l’autre rétrocédé à l’euro symbolique à la commune, le coût final était de 0 euro.
Aujourd’hui, après avoir racheté à l’EPF le premier terrain pour 175 000 euros, nous en sommes à voter une subvention d’équilibre de 120 000 euros pour l’autre ! Voilà bien la gestion des affaires communales menée par cette équipe municipale.
Alors, il nous fut rétorqué que cette subvention serait déduite de nos pénalités…. Ce qui est vrai mais à l’année N+2 et non pas immédiatement… Que nous n’aurions rien à décaisser sans récupérer sur les pénalités et que nous avions à payer et que, nous-même, avions voté une subvention d’équilibre de 600 000 euros au même bailleur social pour le programme du 7ème ART !!!! Quelle méconnaissance des dossiers !!! Bien évidemment, nous nous inscrivions en faux sur ces propos totalement erronés montrant à quel point les dossiers passés et certainement actuels sont travaillés. En effet, non seulement nous n’avons jamais voté de subvention d’équilibre sur ce programme, mais nous avons bel et bien vendu le terrain 250 000 euros plus la rétrocession d’une salle communale de 50m² livrée hors d’eau, hors d’air à la commune. Voilà la réalité !!! Quant à la subvention maladroitement confondue par le maire dans ses propos, elle concernait différents sites situés en centre ancien pour lesquels plusieurs bailleurs ( dont GRAND DELTA HABITAT ou encore SOLIHA) avaient décliné la possibilité de réhabilitation. Ces ventes permirent toutefois d’engranger encore plus de 200 000 euros dans les caisses de la commune et la différence, étalée sur trois ans, permis à la nouvelle majorité de ne pas payer de pénalités SRU jusqu’à cette année !!!
Comme vous l’aurez compris, ni Claude UHL, ni moi-même, n’avons voté cette délibération. A chacun de prendre ses responsabilités, c’est ce que nous avons fait !
Nous en arrivions alors aux questions orales.
Question n° 1 :
« Le code de l’environnement nous impose le tri des déchets alimentaires à partir du 1er janvier 2024.
La compétence collective des déchets est certes communautaire, mais qu’en est-il de la possible mise à disposition de composteurs municipaux ou individuels à la population ?
Vu l’urgence, une commission devrait se réunir sur le sujet. »
La réponse apportée fut qu’il n’était pas prévu de mise à disposition de composteurs municipaux. La commune ayant fait le choix de colonnes de tri pour les déchets organiques, les cabannais devront collecter eux-mêmes leurs déchets pour les amener à ces points de collecte collective. D’autre part, TPA a mis en vente pour ceux qui le peuvent des composteurs individuels, ce qui devraient compléter, nous a -t-on dit, les besoins en matière de tri des déchets (donc une commission dédiée n'est pas à l’ordre du jour ! ) Circulez, il n’y a rien à voir !
Question n° 2 :
« Le Festival de la Roque d’Anthéron organise, en collaboration avec le Département des Bouches du Rhône, des concerts gratuits à travers différentes communes des Bouches-du-Rhône. Cette année, Mas Blanc des Alpilles, Aurons, Istres, Graveson, Maillane en faisaient partie. Un tel évènement à Cabannes pourrait être bénéfique pour la commune.
Renseignements pris, il appartient au maire de formuler une demande par courrier à Madame VASSAL pour postuler pour l’été 2024. »
Notre première adjointe nous répondit que nous nous étions déjà positionnés sur nombre de dispositifs gratuits mis en place par le département. Un tel évènement pourra être étudié, dans les limites de nos possibilités … Autant dire aux calendes grecques !
Bien dommage au vu de l’attrait que cet évènement aurait pu avoir pour notre commune …
Question n° 3 :
« Nous souhaiterions avoir des nouvelles de différents sujets abordés en conseil municipal tels que :
- L’implantation d’une brigade de gendarmerie sur notre territoire,
- La récupération effective du foncier de la maison de retraite,
- L’avancement des travaux de la nouvelle station d’épuration. »
Le maire, après avoir louvoyé, décide tout de même de nous répondre.
1 : implantation d’une brigade de gendarmerie. A son sens, rien n’est encore fait, malgré les annonces « off » des élus de la commune de Saint Andiol (et malgré les indiscrétions de Monsieur DARMANIN lors de sa visite à Marseille ). Le Président de la République devrait début octobre faire des annonces officielles.
Annonce faite depuis (en date du 03 octobre ) et c’est bien, sur Saint Andiol , qu’une brigade mobile sera installée.
2 : récupération effective du foncier de la maison de retraite. Alors là, une fois de plus, la vérité avait du mal à sortir … Il nous fut annoncé que la MRPI contestait la réalité de la propriété de ce foncier à la commune de Cabannes.
La vérité, c’est que des travaux ont été réalisé sur NOVES et sur CABANNES pour améliorer la qualité des locaux. Pour se faire des emprunts ont été contractés et des garanties données.
Aujourd’hui, il n’y a effectivement plus d’activité sur l’établissement de Cabannes. Il n’en reste pas moins que la dette : 900 000 euros reste là ! Donc comme pour tout redevable, celle-ci doit être soldée !
Le problème n’est pas de savoir si ce foncier appartient ou non à la commune mais plutôt comment purger une dette contractée, qui était remboursée tant qu’il existait une activité effective.
Le maire nous dit qu’il ne comprenait pas pourquoi rien n’avait été fait auparavant ! Mais que fallait-il faire de plus ? Eviter d’effectuer des travaux de rénovation ??? Une fois de plus, une démarche désespérée pour déplacer chez d’autres la responsabilité de la fermeture de notre EHPAD ! Il n’en reste pas moins qu’aujourd’hui pour récupérer le foncier, la commune devra débourser la somme de 900 000 euros ! Bravo !!! Où est passé le projet de réhabilitation porté par Monsieur TANCHE, ancien directeur, avec le concours des élus à l’époque ? Où est passé la récupération du terrain PERROT à l’euro symbolique contribuant à ce projet ? Où est passé la volonté de la nouvelle municipalité pour défendre ce projet ? Où sont passés les politiciens de tous bords venus le temps d’un weekend faire leurs offices dans notre village ?
La colère est grande et n’est pas près de s’éteindre, tant l’incompétence et le dogmatisme ont prévalu sur ce sujet ….
3 : avancement des travaux de la nouvelle station d’épuration
Il nous fut répondu que les appels d’offres avaient été fructueux et que les travaux ne devraient pas tarder à démarrer. Tant mieux. Attendons donc que nous en arrivions à croiser le chemin de Saint Jean...
Question N°4 :
« Où en est-on de l’attribution de la concession de service public concernant la « guinguette au lac » ? »
Selon les informations qui nous furent données, une prochaine commission nous permettra de travailler sur un nouvel appel à projet qui pourrait nous permettre d’ancrer dans la durée un prochain délégataire.
Dommage que nous n’ayons pas réussi, dans un premier temps, à trouver ce prestataire, malgré tous les efforts financiers consentis par la municipalité …
Question n° 5 :
« Nous avions parlé de notre jumelage avec Castro dei Volsci au mois de juin, pourrions-nous avoir un calendrier précis pour la création de la nouvelle association /ou comité de jumelage ? »
Nous avions en juillet questionné sur la création d’une association ou d’un comité de jumelage pour rétablir les relations avec Castro dei Volsci. Il nous avait été répondu que celle-ci (association) était en cours de constitution.
Revenant sur le sujet et afin d’éviter qu’il ne devienne un « cold case », l’élue en charge nous répondit que « des documents avaient été envoyé en Préfecture et que l’on attendait des retours » … Désolé mais pas tout compris ! On dépose effectivement en Préfecture les statuts d’une association, mais à aucun moment, cela nous empêche de constituer un conseil d’administration ou un bureau. Il nous fut répondu qu’une réunion publique devait avoir lieu et qu’un conseil et bureau devraient être constitués.
Extra ! Enfin quelque chose qui avance depuis des années !!! Donc, à quand cette réunion ?
Voilà, chères Cabannaises et chers Cabannais, le compte rendu de cette séance de conseil municipal de septembre 2023.
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