Le 1erjanvier 2011, les Français vont voir leur budget sévèrement attaqué par des changements qui provoquent notamment une hausse des prix dans plusieurs secteurs.
L’année 2011 s’annonce difficile pour la consommation, avec la fin des mesures qui aidaient à la baisse des prix dans le secteur automobile et le secteur des abonnements Internet et mobiles.
Ainsi, avec la loi des finances pour 2011, la formule triple play (Internet, téléphone, télévision) qui bénéficiait depuis 2007 d’un taux réduit de la TVA de 5,5% se voit taxer à 19,6% : finies les offres box à moins de 30euros.
Dans le secteur automobile, l’arrêt de la prime à la casse et le durcissement du bonus écologique vont faire monter les prix des véhicules. Véhicules d’autant plus chers pour les particuliers que les tarifs des assurances automobiles vont augmenter entre 2,5% et 4,5%. Tout comme ceux des assurances en habitation (jusqu’à 8 % d’augmentation).
Une répercussion sur la qualité de vie des Français est donc au programme avec une facture d’électricité salée l’année prochaine (hausse de 3%). Et ce n’est pas le secteur de la santé qui va relever le niveau. La consultation chez les médecins généralistes passe à 23euros et le taux de remboursement des médicaments à vignettes bleues passe à 30% (au lieu de 35 % aujourd’hui).
Les particuliers qui ne disposent ni de mutuelles ni d’assurances auront le reste à charge. Pour les assurés, une taxe supplémentaire, sur les contrats « responsables », de 3,5 %, payée par les assureurs, leur sera répercutée. Il faudra ajouter à ces augmentations les hausses des prix probables consécutives aux spéculations sur les matières premières et en particulier sur le pétrole.
Face à l’argent supplémentaire que les Français vont devoir débourser l’année prochaine, le gouvernement propose une augmentation du smic, du revenu de solidarité active (RSA) et des allocations familiales. Une augmentation en trompe-l’oeil, dérisoire par rapport au montant des dépenses annoncées. Le RSA et les allocations familiales sont revalorisés de 1,5%, soit l’inflation prévue pour 2011. Comme depuis plusieurs années il n’y aura pas de « coup de pouce » au smic : le gouvernement se contente d’une revalorisation au minimum légal automatique.