
Les inquiétudes dans le pays augmentent particulièrement en matière d'emploi, de pouvoir d'achat et bien sur de protection sociale et de retraite...Jusqu'à quel age le MEDEF et le pouvoir veulent -ils repousser l'age d'un départ en retraite? Avec quel niveau de pension?...Ces questions inquiètent de plus en plus légitimement et cela d'autant qu'une campagne de culpabilisation démagogique est menée depuis plusieurs années (de droite et parfois de gauche)...D'autres solutions existent en matière d'emploi (regardons ce qui se passe chez Philips et dans tant d'autres entreprises délocalisées pour préserver voire augmenter leur profit!) et en matière de recettes pour financer les caisses de retraites en prenant l'argent là où il est! (Regardons du côté du Fouquet's et des amis du Président)
Je serai donc dans l'action le 23 mars...
Mais avant cette date, un autre occasion nous est donnée de faire entendre nos exigences: je vous invite à vous rassembler et à agir dans les urnes le 14 mars avec un bulletin de vote Front de Gauche...
Bien cordialement
Jacques Rousset
Lors du sommet social qui s’est tenu aujourd’hui, le président de la République s’est limité à annoncer une série de rendez-vous. Les organisations syndicales continuent de manifester leur profonde inquiétude sur l’emploi, le pouvoir d’achat et les retraites.
Le gouvernement n’a apporté aucune réponse concrète sur l’emploi, les salaires, le pouvoir d’achat, les conditions de travail et les politiques publiques. Il renvoie la question des chômeurs en fin de droits à une concertation avec le secrétaire d’Etat à l’emploi.
Alors que les organisations syndicales ont récemment dénoncé les atteintes au statut général des fonctionnaires, le gouvernement ne dit rien non plus sur le malaise dans la Fonction publique. Au nom de la révision générale des politiques publiques, il supprime des emplois au détriment des missions des services publics.
La dégradation des conditions de travail et de l’emploi touche les salariés du privé comme du public.
Concernant les retraites, avec un projet de loi annoncé dès septembre 2010, le calendrier reste très serré. Les organisations syndicales affirment leur volonté d’agir pour que le débat sur les retraites, prenne en compte l’ensemble des questions tant au niveau du privé que du public, notamment le niveau des pensions, l’emploi, le financement, la pénibilité, le code des pensions et la réduction des inégalités.
Les rendez-vous fixés par le président de la République et les négociations avec le patronat doivent être l’occasion d’apporter des solutions favorables aux salariés. La situation économique et sociale nécessite l’intervention convergente des salariés du public comme du privé, des retraités, des privés d’emplois, pour porter avec force leurs attentes et défendre leurs intérêts communs.
C’est pourquoi les organisations syndicales décident d’une mobilisation inter-professionnelle unitaire afin de peser sur ces différents rendez-vous. Elles décident ensemble d’une journée qui donne lieu à des grèves et des manifestations dans tout le pays le 23 mars.
Les organisations syndicales réaffirment que la sortie de crise passe par des mesures en faveur de l’emploi, des salaires et pensions, une fiscalité plus juste, des politiques publiques en faveur d’une relance économique respectueuse des impératifs écologiques.
Le 15 Février 2010
Un peu d'humour au hasard du net...

