A l’heure où nous sommes appelés à remplir nos feuilles de déclaration d’impôts, la réforme de la fiscalité est une question d’actualité.
Avec son projet de nouvel impôt sur la fortune (ISF), le gouvernement tente de ressusciter ce qu'il a du se résoudre à abandonner : le très injuste et très impopulaire bouclier fiscal.
Avec la nouvelle formule de l'ISF « made in Sarko/Baroin », sachez que les 1700 plus gros contribuables voient leur impôt diminuer en moyenne de 30.000 euros….et vous ??????
Quel beau témoignage d'affection pour les plus riches quand ce sont les plus faibles qui sont insultés d'assistés !
Cette tentative d'escamotage qui ne trompe personne est révoltante. Elle s'ajoute aux accusations proférées par une partie de la droite à l'encontre des plus pauvres, Laurent Wauquiez parlant de « cancer de la société » pour désigner les allocataires du RSA.
Au final et tout bien considéré, s’il y a bien un procès en « assistanat » à ouvrir, il concerne celui de ceux que le gouvernement couvre de cadeaux : les nantis.
C’est sur le fond la question que vient de poser Michel VAXES, Député des Bouches du Rhône :
« Monsieur le Premier ministre pourquoi ne regardez-vous pas du côté de ces rentiers de naissance qui ne connaissent pas le travail ? Pourquoi ne pas tenter de les réinsérer socialement en les contraignant à contribuer à hauteur de leurs ressources à la solidarité nationale ? »
Pensez y en faisant votre déclaration d’impôts !
En attendant, je vous invite à regarder cette petite vidéo, en direct de l'assemblée Nationale et comment le ministre dans sa réponse tape en touche
A propos du chomage en France, voici le dernier article du journal LES ECHOS
Au regard de l'accélération exceptionnelle de la croissance sur la même période, la légère baisse du taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) au premier trimestre annoncée vendredi par l'Insee déçoit. Entre janvier et mars, en métropole, 2,6 millions de personnes en moyenne étaient chômeuses au sens du BIT, selon l'institut. Cela correspond à un taux de chômage de 9,2 % de la population active, en baisse de 0,1 point.
Ces 26.000 chômeurs de moins en moyenne correspondent peu ou prou au flux de 42.500 chômeurs de moins recensés par Pôle emploi entre janvier et mars, alors que pendant plusieurs trimestres, l'Insee était apparue beaucoup plus optimiste que le service public de l'emploi. La baisse doit être relativisée par l'intégration des départements d'outre-mer (DOM), puisque le taux de chômage sur la France entière n'a pas bougé au premier trimestre, selon l'Insee.
L'ampleur limitée de l'amélioration constatée par l'institut tient pour partie à sa révision à la hausse de 0,1 point du taux de chômage au dernier trimestre de 2010 annoncée elle aussi vendredi. Ce nouveau calcul porte de 9,2 % à 9,3 % le niveau de cet indicateur en France métropolitaine à la fin de 2010 (de 9,6 % à 9,7 % DOM compris). Au final, donc, l'an dernier, après un début prometteur, le chômage au sens du BIT sera resté étal avant la légère baisse du début 2011, qui reste à confirmer.