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 cabannes hydratec TG50

Dans le cadre de la préparation du PLU (Plan local d'urbanisme) un certain nombre de documents nous sont parvenus dont des cartes préparant au PRI (Plan de prévention des risques d'inondations)

Dans un souci de transparence nous publions 2 de ces documents qui font une projection des conséquences sur le territoire communal d'une crue à 5000m3/s puis à 6500m3/s

cabannes hydratec TG65

 

Nous reviendrons plus en détail sur ce sujet d'importance ultérierement.

 

Pour l'heure c'est pour nous l'occasion aussi de mieux connaitre ce "fleuve" auprès duquel nous habitons...je vous invite donc à lire cet article pour en savoir plus: http://www.aquadoc.fr/article.php3?id_article=449

 

Je me suis également souvenu qu'en écrivant le livre "Au nom de la République", Histoire du sou des écoles laïques de Cabannes, j'avais relaté en quelques lignes   l'approche qu'avait Léopold Vidau avec la Durance:

 EXTRAITS:

Mais évoquer Cabannes de ce début du siècle, même très rapidement sous le seul angle descriptif, serait une absurdité si nous n’évoquions pas le vent, le soleil et l’eau, tant ces éléments ont marqué l’histoire humaine. Monsieur Vidau introduit un chapitre de son livre consacré à la Durance par ces mots :

« …ses eaux bienfaisantes et fécondes répandent la richesse et la fertilité ; mais la capricieuse rivière fait parfois payer très cher ses faveurs aux riverains… »

 De tout temps, la maîtrise de ce « fleuve », a été une préoccupation permanente. Le long de son cours treize syndicats de protection sont formés par les riverains de différentes communes, Cabannes faisait partie du onzième. Les premières digues furent commencées vers 1730 et en ce qui concerne la période qui nous intéresse, citons la construction de la digue du Grand bois (1897/1899) et de celle du Mas de l’air (1906/1907).

  Au-delà des éléments historiques rapportés, il apparaît que Monsieur Vidau se fait porte-parole du lien passionnel entre la communauté et cette rivière qui longtemps eu le titre de fleuve.

Premier exemple, il cite les Provençaux en 1789 qui étaient las d’attendre un meilleur sort :

« Riquet, tiens toi pour averti

Que trois pouvoirs sont en Provence :

Parlement, Mistral et Durance. ».

 Plus loin, il s’en prend aux « statisticiens » pour leur « connaissance peu approfondie de l’hydrographie et de la géologie du bassin de la Durance ». Il rappelle encore qu’elle fut longtemps navigable  et que « dans les nombreuses dissensions entre notre Ville et celle de Noves, il est très souvent question du « port de Cabannes » ( XVI me siècle). 

 

  

Un peu d’histoire « ancienne » :

la morphogénétique Dans des temps reculés, la Durance était indépendante du Rhône et se jetait directement dans le golfe de Fos, la mer s’avançant alors jusque dans le secteur de Beaucaire. Par rapport au tracé actuel, la Durance déviait sur sa gauche (sud) dans le secteur de Mallemort en allant chercher le passage dans la « cluse » de Lamanon, mais aussi - vers l’aval - dans le secteur de Châteaurenard-Rognonas. Le Rhône lui-même avait un tracé plus oriental, et la confluence avait sûrement lieu dans ce secteur, avant la descente commune vers le sud, (Maillane - Gravezon - St-Etienne-du-Grès). Les traces de ces anciens passages sont encore perceptibles par les géomorphologues. Du fait de l’épaisseur grandissante des dépôts alluviaux dans cette région, encombrant le cours inférieur de la Durance tout en le surélevant, il semble que celui-ci ait été capturé par la suite, au nord d’Aix, en direction du Nord-Ouest, par un affluent du Coulon, qui l’a conduit vers le Rhône, plus ou moins stabilisé sur son tracé actuel.... L’ensemble de ces territoires en dehors des massifs (vallées, plaines, cuvettes...) s’est trouvé rehaussé de plusieurs mètres par des apports alluviaux arrachés aux Alpes du sud en grande quantité, le tout ayant pour effet - d’une part - de masquer une partie des formes fluvio-glaciaires que sont les terrasses du Riss et du Würm, et - par ailleurs - sur le plan qui nous préoccupe, de générer des potentialités de débordement à partir de ces dispositifs en toit, comme, par exemple, les sorties d’eau possibles en direction du nord à travers l’agglomération de Cavaillon...

Pour en savoir plus: http://www.aquadoc.fr/article.php3?id_article=449

L’historique des crues

Au vu des relevés aux stations d’observation, il apparaît que l’automne est la principale période à risque : sur 75 crues de plus de 3m observées à Mirabeau avant 1960 (mise en service de Serre-Ponçon), 48 appartiennent à la saison automnale, notamment la crue record du 28 octobre 1882. Le milieu du printemps (avril-mai) regroupe la seconde pointe de fréquence saisonnière. Plus rares sont les crues de plein hiver (15 janvier 1895, 15 février 1925, 26 décembre 1935) du fait de la rétention nivale en haute altitude. Quant au plein été, c’est carrément l’exception, les cas d’août 1925 et 1987 étant là pour nous prouver seulement que la chose est possible...

 Les crues anciennes de la Durance, c’est-à-dire avant qu’il y ait un suivi de mesures, sont connues à partir des archives ou d’observations relatées par des auteurs dans des ouvrages spécialisés ou des études universitaires. La thèse d’histoire de Georges Pichard (Aix, 1999) consacre une part non négligeable aux événements survenus de la Renaissance à la Révolution, au travers de narrations descriptives. Le D.E.S. de J.L.Flandin et A.Pasquali sur « Trois siècles de climat Haut-Alpin » (Grenoble, 1967) relate des crises pluvio-hydrométriques intéressant partiellement la Durance. Quant à l’ouvrage de Maurice Champion, dont la première version date de 1862, actualisée à la fin du XIXe siècle, il présente une compilation assez complète, à défaut d’être exhaustive, de ce qui s’est passé sur la Durance et ses affluents. Parmi les sources, le registre des délibérations du conseil municipal des diverses villes, consultable aux archives départementales, constitue un apport d’information non négligeable sur les crues, leur date, leur origine météorologique, leur évolution, les dégâts... Mais on comprendra que pour les évènements anciens, rares sont les détails chiffrés et que l’on est limité à une liste chronologique :

- 17 septembre 1226
-  mars 1342
-  novembre 1358 : destruction des remparts d’Avignon
-  octobre 1409 : crue dévastatrice sur la Durance supérieure
-  novembre 1433
-  novembre 1544 : crue énorme, appelée déluge de Saint-Martin
-  novembre 1548

Pour en savoir plus: http://www.aquadoc.fr/article.php3?id_article=449

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