AIR UMP ONE

Rappelez vous…Sarkozy avait demandé au mois de juin dans un courrier à Fillon, la mise en œuvre de mesures pour réduire "vigoureusement" le train de vie de l'Etat, en imposant à ses ministres une (soi-disant) cure d'austérité, sous peine de "sanctions".

Alors que son credo de campagne électorale sur la "République irréprochable" (vous vous souvenez ?)  a été mis à mal par une série de polémiques secouant l'exécutif, le chef affirmait dans ce courrier pré estival la "nécessité" de "rechercher les économies" pour "redresser nos finances publiques".

En pleine crise économique, alors que les déficits de la France atteignent des sommets, Sarkozy y voyait "un impératif moral". Il faut "lutter contre les gaspillages à tous les niveaux de l'administration", écrivait-il.

Rappelons-nous le contexte de l’époque : Logements de Christian Estrosi ou Fadela Amara, rémunération de Christine Boutin, cigares de Christian Blanc, accusations de conflit d'intérêts visant Eric Woerth dans l'affaire Bettencourt….

"L'Etat doit, plus que jamais, faire preuve d'exemplarité" et "faire un usage irréprochable de l'argent public", assénait Nicolas Sarkozy qui tentait par cette diversion de faire oublier  les cadeaux faits à ses amis les plus riches du pays et les sacrifices demandés aux français en matière de retraite (entre autre)…Cette loi vient d’être promulguée contre l’avis de 70% des français et notre président  s’est envolé aujourd’hui à bord de ce que l’on nomme «  l’Air Sarko one » qui s’est fait aménager avec nos impôts pour un coût de 180 millions d’euros ! Coût de l'heure de vol: 20 000€ (20 mois de smic)

A l’UMP le bling bling est sans doute la valeur d’exemplarité de l’état !

Cela est indécent ! Cela ne peut qu’encourager à ne rien lâcher, à ne pas renoncer,  à continuer à se rassembler, à débattre pour construire une alternative à ces pratiques et renvoyer Sarkosy et ses amis du Fouquet’s….à la retraite sans attendre 62 ou 67 ans!

Mais tout cela ne doit pas nous empêcher de rire (tant que cela est possible) de la façon dont les amuseurs publics traitent la question.