Suite à ce courrier et à un débat en conseil, la commune a saisi le SIVOM et décide de retenir
la société CEREG (Les coûts sont pris en charge à 50/50 entre SIVOM et Commune).
Lundi 16 février, cette société est venue présenter son rapport au conseil municipal, en présence de M.
ALLIE, Président du SIVOM et des directeurs de notre syndicat.
En résumé il en ressort un constat e une confirmation: Cabannes n'a pas de réseau séparatif entre les eaux usées et les eaux de pluie. Donc tout est acheminé vers la station d'épuration.
Longueur du réseau d'assainissement: plus de 17km
Une observation: M. le maire confirme que tous les nouveaux travaux intégreront un réseau séparatif (ce n'est pas encore le cas pour le chemin du Mas de l'air)
Les pistes étudiées:
1) buser le fossé sur 150 mètres: coût 150 000 €...Ce qui ne règle pas le problème en cas de pluies importantes.
2) buser jusqu'à la station d'épuration. Coût: 900 000 €...Ce qui ne règle pas le problème en cas de pluies importantes.
3) Buser le fossé juqu'à un bassin d'orage de 800 m3, postionné entre le réseau et la station. Cette solution atténuerai de manière importante les rejets en cas de pluie...Coût: 1 500 000 €.
Il est à noter que la construction d'un réseau séparatif pour toute la commune est estimé à 3 500 000 € avec une prévision de travaux sur une dizaine d'années.
Par ailleurs, notre station, construite en 1990 a une capacité de 4000 "équivalent habitant" soit une capacité qui devrait permettre une augmentation de la population jusqu'à environ 5000...Cette
notion étant à intégrer dans notre PLU.
Un débat a suivi cette présentation....La solution N°3 semble être la plus appropriée et sera étudiée entre SIVOM et Commune (Le SIVOM ne prend en charge que les opérations afférentes à la
station et la commune celles qui touchent au réseau)
Commentaires: Depuis des années (1990) cette situation inaceptable sur un plan sanitaire et écologique
perdurait sans perspective. Certes les solutions proposées même si elles ne régler pas le problème à 100%, ont un coût ...mais ce qui est certain c'est que cette situation de rejet
massif des eaux usées dans la nature les jours de pluie n'est plus tolérable...Ce dossier doit être une priorité à l'heure où la commune va s'engager dans un PLU qui façonnera le territoire
communal pour au moins les 20 années prochaines...L'élaboration d'un contrat avec le département devrait contribuer à aier la commune à financer ces opérations....
Nous vous informerons des suites données....
Pierre Caréna et jacques Rousset
Pensez à vous inscrire à la NEWS LETTER pour recevoir les nouveaux articles dès leur parution...
COURRIER DU 13 AVRIL 2008
Monsieur,
Nous vous
informons que nous avons été sollicité par des personnes habitant à proximité de l’ancienne station
d’épuration pour constater l’état de l’environnement et les odeurs nauséabondes qu’il s’en dégage.
Nous avons constaté sur place que la sortie des égouts (sauf erreur de notre part), se faisait à ciel ouvert dans un canal. A
quelques mètres, une petite « prise de captage bricolée » dans ce ruisseau,
semble orienter l’essentiel des égouts vers une station de relevage située sur le terrain de l’ancienne station d’épuration proche du mas de la poule.
Nous avons également constaté, outre les fortes odeurs nauséabondes,
que sur plusieurs centaines de mètres de la sortie de cette canalisation, étaient déposés dans le canal des papiers toilettes sur une hauteur qui
semble démontrer que les jours de pluie, les égouts de la commune mélangés aux eaux
pluviales se déverseraient dans un ruisseau.
Nous savons que cette situation, récurrente et non traitée depuis plusieurs années, peut avoir entre autre pour cause l’inexistence
de réseau d’eau pluviale.
Mais, nous pensons que devant cet important problème, sanitaire et écologique, une action concrète et adaptée doit être impérativement engagée, sans attendre.
C’est ainsi que nous vous demandons dans un premier temps d’intervenir, avec les moyens de la commune ou des services
compétents, afin qu’un diagnostic expert et professionnel soit réalisé au plus vite et que celui-ci soit porté à la connaissance des membres du cons AVRIL 2008eil
municipal.
Cette étude, que nous souhaitons rapide, devrait porter à notre avis d’une part sur le constat fait par les riverains, et d’autre part sur les solutions pour corriger cette situation et répondre aux
obligations règlementaires et sanitaires en la matière.
Nous vous remercions par avance de l’attention que vous
porterez à notre demande et nous vous assurons de notre disponibilité pour contribuer au règlement de cette situation à traiter prioritairement en 2008.
Dans l’attente d’une réponse, nous vous prions d’agréer nos respectueuses salutations.